L'espoir quand même
Je m'avance doucement dans la blogosphère: un petit pas, un rapide coup d'oeil, pas plus. Tu te mets en danger me chuchote le passé. Se confier, c'est préparer un bucher, se défendre, c'est s'assurer une haine pathétique et immense.
Je ne voudrais pas que ça recommence. Quoi ? De grandes et petites pancartes pour me dire: "déséquilibré", "paranoïaque", "échappé de Saint Anne", "tu n'es rien", "connard", "je te méprise", "Il en a rien a fouttre de toi", "pourquoi m'interesserai-je à un mec comme toi ?", "monologuiste", "gentil mythonmane abrasé du neurone" et j'en passe. Des mots qui m'ont bléssé et marqué au fer rouge de l'infamie, des mots que j'ai écouté plutôt que de les chasser d'un revers de main sur.
Je reviens de loin mais la rue me semble toujours proche.