Illumination
Quelque chose du genre.
La paix. Enfin.
Par surprise et par compréhension.
Tout était dit trouver une solution.
Elle m'est tombé dans les mains à point nommé.
Bien des choses encore à réparer mais le plus gros est sans doute fait.
Quelque chose du genre.
La paix. Enfin.
Par surprise et par compréhension.
Tout était dit trouver une solution.
Elle m'est tombé dans les mains à point nommé.
Bien des choses encore à réparer mais le plus gros est sans doute fait.
Je me sens beaucoup mieux.
Je ne suis plus aussi tourmenté.
J'en suis même régulièrement heureux.
Il reste un gros point noir.
Celui de mon ambition impossible à contenter.
Je ne sais pas quoi en faire.
Je me cherche une solution ou mes désirs seront satisfaits.
J'en oublie le présent, c'est mon obsession.
Je fini par en rêver, c'est la sortie virtuelle de ma prison.
Par de là la maladie qui m'a protégé un temps.
Il y a ...
Un manque des autres voilà.
De la vie. Du partage.
Comme avant.
Différement.
Plus complet et plus dense.
Larmes aux yeux.
D'ou viennent-elles ?
Je ne sais pas, elles sont là, voilà.
Idéaliste contrarié. Douleurs qui n'ont pu s'exprimer ?
Elles s'évaporent tel un brouillard de matin.
Derrière la façade, il y avait ça.
Je fuyais. Je fuyais.
Bancal.
J'ai beau dire.
Sur mon humeur, pas des masses de progrès.
Au moins avant, j'étais fou, mais j'étais gai.
Je pourrais finir par en rire.
Trois minutes de joie, deux heures de peine.
Et ainsi de suite. Et ainsi de suite.
Je fais du cumul, le sourire et les larmes aux yeux.
Je me situe ou au juste ?
Entre l'enthousiasme et le pragmatisme.
Difficilement conciliable.
J'aimerai pouvoir voler dans la joie à nouveau.
Mais je ne dois pas, je ne peux pas.
Je dois réfléchir, tu vois ?
Ne plus être une image dans un rêve.
Mais être ancré à ce monde avec mes hauts et mes bas.
Je ne vais pas insister plus, je vais essayer du moins, j'ai fait comme j'ai pu. J'ai des regrets, mais surtout des pressions qui me restent et qui m'empêchent d'advenir.
Désormais que je touche du doigt la sérénité régulièrement, il est temps que je tourne cette page. Que je me sente à nouveau valide pour aimer.
J'ai été vaincu, détruit, annilé par une jeune femme que j'avais éblouï tenté de suivre à la trace. Peine perdue, il n'y avait rien à esperer et tout à perdre.
C'est fini. Mais je constate avec plaisir que mes mots se sont fait plus calmes, plus denses, plus humains et moins fantasques. Je me rapproche de moi, sans doute avec courage, surement avec sagesse.
Je pourrais sans doute le montrer, mais qui peut comprendre, qui peut pardonner ? Et moi-même le puis-je ? Dans mon histoire, nombre ont été médiocres, quelqu'uns se sont montrés hors-norme.
Ils sont mes intimes, ceux à qui j'ai envie de donner, ceux sur lesquels je peux compter. Rares et précieux sont ceux qui t'aiment en entier.
Une accumulations de petits mieux dans tous les domaines.
J'en sors, j'en sors, de mes putain de problèmes.
J'ai l'impression qu'il ne me manque plus grand chose.
Peut-être cela se passera t-il ici. Je crois que j'aimerai.
Me sentir valide entre les pages comme je me le suis à nouveau senti au milieu de mes amis.
Vivre sans angoisses en profitant du présent. Je suis presque zen, je m'en surprends.
Surpris aussi de ne plus monter en puissance la peur au ventre. Comme toujours, comme avant.
Des petits mieux qui s'accumulent, des chutes encore que je chasse en blues improvisés à voix basse.
De bons souvenirs s'accumulent..
Peu à peu, je suis moins hanté par ces anté qui me tiennent attachés. Mes blessures se referment, restent les cicatrices ... Les arborer, peut-être, pour la leçon. Se taire sinon.
Je souffle, je respire même.
Tant de petits progrès en quelques jours.
Je m'y attache, je m'y applique.
Etre soi-même.
Sans contrôle, que suis-je ?
Mieux. La vie devient plus facile. L'inconscient prends les rênes.
Je n'ai plus besoin de ce contrôle.
J'y crois, au moins.
Plus besoin.
Faire taire ses craintes, faire le tigre.
Courage de vivre ne m'est plus nécessaire.
Petits bonheurs à chaque heure.
Penser différement. Penser bien.
Détente ... enfin.
Le monde des grands !
Terrible ...
Oublier la montagne que je suis.
Un tout petit, ici.
Se calfeutrer dans un jeune garçon dont on attendrait qu'il soit juste un petit.
Peur de grandir.
Courage !
Perdre le contrôle. Oser !
Encore des coups ?
Non. Sourires.
Ah bon ?
Toi aimer moi même petit ?
Oui, moi aimer toi même petit. [Dream].
Plus penser alors. Donner.
Un peu grandir. Un peu seulement. Peur encore.
Pas frapper ! Laisser épanouir !
Plus de rivalité, plus de colère s'il te plait, papa fragile.
"Laisser les enfants à moi advenir".
Par le début, alors ...
Vers quoi grandir ? Comme le père fragile ?
Rester petit !
Doucement murir ...